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Tribune radio de débats oratoires pour universitaires engagés! |
Mise en contexteEn avril dernier, l’animateur et comédien Joël Legendre rendait public le fait qu’il attendait un enfant avec son conjoint et l’aide d’une mère porteuse. Le couple fait partie des premiers Québécois à recevoir un remboursement de la Régie de l’assurance maladie du Québec (RAMQ) pour le recours à la fécondation in vitro et à une mère porteuse. Il n’en fallait pas plus pour lancer le débat de la légitimité de ce remboursement, en fonction non seulement du cadre juridique en vigueur, mais aussi des valeurs qui ont soutenu la création du Programme québécois de procréation assistée. Le cas de M. Legendre crée un précédent. Dorénavant, et à moins de limites claires, une grande part des frais relatifs aux activités médicales, aux traitements et aux médicaments liés à la stimulation ovarienne, à l’insémination artificielle et à la fécondation in vitro pourrait être assumée par le régime public, même s’il ne s’agit pas d’un cas d’infertilité. Les règles concernant le remboursement des frais liés à la procréation assistées sont-elles trop permissives ou, au contraire, sont-elles trop limitées envers les couples ayant recours aux mères porteuses? Qu’en est-il de la portée éthique et morale du remboursement de la fécondation in vitro pour une mère porteuse? |
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