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Tribune radio de débats oratoires pour universitaires engagés! |
L'équipe gagnante!
C'est Howard Cohen et Flomen Annick (Pour) qui remportent ce troisième débat, avec un résultat de 75,11%, contre 73,89% pour Yoann Munari et Samuel Maugard (Contre)! Toutes nos félicitations aux deux équipes. La lutte a été chaude! Merci à toutes les personnes qui ont pris le temps de voter!
Mise en contexteEn août dernier, trois otages occidentaux sont successivement décapités par le groupe armé État islamique. Des évènements qui semblent avoir décidé le président américain Barack Obama à former une coalition internationale pour intervenir en Irak. Au début du mois, le Canada décide de se joindre à cette coalition qui a pour but d’affaiblir les djihadistes de l’État islamique. Le groupe armé État islamique n’est pas un État mais une fédération informelle de groupes de combattants armés. Ses racines remontent au début de l’intervention américaine en Irak, il y a dix ans. Le mouvement était alors connu comme l’Al-Qaïda d’Irak. Il y a 3 ans, le groupe radical sunnite change de nom avec le début du soulèvement en Syrie. En juin dernier, il proclame la création d’un califat sur un territoire qu’il contrôle au nord de la Syrie et de l’Irak. Son but est d’y appliquer une version très sévère de la loi islamique, la charia. Le groupe État islamique compterait entre 10 000 et 50 000 combattants. Une des caractéristiques de l'organisation est l'efficacité et la rapidité de l'enrôlement de ses troupes. Il recrute des volontaires syriens et irakiens, des prisonniers libérés, mais attire aussi des Occidentaux. Il serait aujourd’hui le groupe terroriste le plus riche du monde. Sa richesse étant essentiellement due au pillage des ressources dans les villes conquises, notamment des puits de pétrole, et due aussi à des rançons obtenues pour libérer des otages. Le Canada s’engage donc dans la coalition internationale qui a pour but d’affaiblir la force du groupe État islamique. Une quarantaine de pays sont impliqués dans cette coalition, mais seule une douzaine sont engagés militairement. En Irak, le Canada se retrouve aux côtés de la France, du Royaume-Uni, de la Belgique, du Danemark et des États-Unis. Selon un sondage Global News-Ipsos Reid, 64% des répondants au Canada se disent favorables à une intervention ; et 53% au Québec. Le NPD et le Parti libéral n’appuient pas cette mission de combat. Pour l’opposition, le Canada devrait davantage concentrer ses efforts sur l’aide humanitaire. Le chef de l'opposition officielle, Thomas Mulcair, soulève que le recours aux frappes aériennes risquerait d’exacerber la situation. Il déplore le flou entretenu par Stephen Harper sur le rôle des forces canadiennes dans cette coalition. Il dénonce aussi la collaboration qu'entretient le gouvernement conservateur avec le président syrien Bachar Al-Assad, accusé d'avoir utilisé des armes chimiques contre sa population. |
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