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Tribune radio de débats oratoires pour universitaires engagés! |
L'équipe gagnante!
C'est Nicolas Toutant et Marc-Antoine Trudel (Contre) qui remportent ce dixième débat, avec un résultat de 75,92%, contre 62,08% pour Gabrielle Tremblay et Olivier Beaubien (Pour)! Toutes nos félicitations aux deux équipes. La lutte a été chaude! Merci à toutes les personnes qui ont pris le temps de voter!
Mise en contexteLe 24 novembre dernier, alors que la troisième saison de BIXI venait de terminer, le maire Denis Coderre a annoncé que les vélos en libre-service seraient de retour à Montréal en 2015. Cette nouvelle est venue tirer un trait sur l’incertitude qui planait quant à la survie de BIXI Montréal. Implantée en 2009, la Société de vélo en libre-service (SVLB) a vendu le concept BIXI à plusieurs villes étrangères. Au début de 2014, la Société s’est placée sous la protection de la Loi sur la faillite et l’insolvabilité, en raison de ses dettes de près de 50 millions de dollars. En février, la Ville de Montréal a créé un nouvel organisme à but non lucratif (OBNL), BIXI Montréal, et lui a accordé un contrat de gestion de cinq millions de dollars. BIXI, c’est quelque 5 000 vélos sur plus de 400 stations. En tout, 100 000 personnes ont utilisé le service cette année, dont 33 000 membres actifs. Le service a terminé la saison 2014 avec un bilan d’utilisation comparable à l’an dernier. Le maire Denis Coderre a confirmé que Montréal investira 15 millions de dollars dans BIXI jusqu’en 2019. Dans leur bilan de la saison, les membres du conseil d’administration de BIXI Montréal réclament néanmoins plus d’autonomie de gouvernance. Pour Vélo-Québec, BIXI est un service public qui fait partie de la marque de Montréal. Selon l’organisme, ce mode de transport est largement profitable à la société, même s’il ne fait pas de profits financiers. Au moment de la faillite, l’ancien chef de Projet Montréal, Richard Bergeron, estimait que BIXI aurait dû être conçu comme un service public dès le départ et que sa gestion devrait être confiée à la Société de transport de Montréal (STM). Ce que rejette aujourd’hui BIXI Montréal. Pour d’autres, au contraire, BIXI n’est pas un service public, mais une subvention. BIXI serait synonyme d’un gouffre financier et il ne devrait pas recevoir de fonds publics.
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