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Tribune radio de débats oratoires pour universitaires engagés! |
L'équipe gagnante!
C'est Arthur de Lembeye et Elias Ouannou (Contre) qui remportent ce quinzième débat, avec un résultat de 81,29%, contre 57,21% pour Laurianne Walker-Hanley et Anna Luiza Fernandes (Pour)! Toutes nos félicitations aux deux équipes. La lutte a été chaude! Merci à toutes les personnes qui ont pris le temps de voter!
Mise en contexteEn novembre dernier, le gouvernement Couillard annonçait l’abolition de la moitié des commissions scolaires du Québec. Selon le ministre de l’éducation Yves Bolduc, le faible taux de participation aux élections du 2 novembre dernier justifie une telle réforme. Le sort des commissions scolaires était alors lié aux succès de ces élections. Or 4,85% des électeurs ont participé au scrutin, un résultat inférieur aux 7,9% enregistrés en 2007. Une commission scolaire consiste en un réseau d’écoles, de centres de formation et un centre administratif qui assure des services éducatifs à la population d’un territoire bien précis. On en compte 71 et elles sont principalement chargées d’organiser les services éducatifs. Ces services sont d’abord l’enseignement, mais on y retrouve aussi des services dits complémentaires, comme l’orientation, les services sociaux, l’orthophonie et l’orthopédagogie. Il y a aussi un aspect démocratique, puisque les commissaires qui les dirigent sont élus au suffrage universel par l’ensemble des électeurs de leur territoire. Pour certains, dont la Coalition Avenir Québec, ce palier gouvernemental est trop gros et trop lourd. La marge fiscale devrait être transférée aux villes qui seraient en charge de la gérer. En abolissant les commissions scolaires, chaque école serait libre de répondre adéquatement aux réalités locales et par le fait même, d’adapter ses façons de faire afin de répondre aux besoins spécifiques de la communauté. Pour d’autres, dont Paul Gérin-Lajoie, les commissions scolaires jouent un rôle incontournable pour assurer une qualité de services aux élèves et aux parents du Québec. Ils estiment qu’elles assurent un partage équitable des ressources humaines et financières à tous les élèves, doués ou en difficulté, de milieu riche ou de milieu moins favorisé, des grands centres comme des villages éloignés. De plus, leur abolition ne règlerait pas le problème du financement. Questions du débat
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