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Tribune radio de débats oratoires pour universitaires engagés! |
L'équipe gagnante!
C'est Philippe St-Jean et Adam Samson (Pour) qui remportent ce dix-huitième débat, avec un résultat de 70,77%, contre 70,23% pour Stéphanie Jobin-Martin et Martin Langlois (Contre)! Toutes nos félicitations aux deux équipes. La lutte a été chaude! Merci à toutes les personnes qui ont pris le temps de voter!
Mise en contexteLe débat fait rage et n'est pas prêt de s'essouffler. Les projets de loi 10 et 20 du ministre de la Santé, Gaétan Barrette, sont un véritable remède de cheval pour le système de santé québécois, malade depuis des décennies. Actuellement, un million de Québécois n'ont pas accès à un médecin de famille. Une réforme est donc nécessaire. Les acteurs du réseau sont d'accord avec le diagnostic du ministre, mais pas avec le traitement. Le projet de loi 10, qui vise à réformer les structures du réseau de la santé, a été adopté sous le bâillon le 6 février dernier, après un marathon parlementaire de 15 heures. Il abolit entre autres les agences régionales de la santé pour créer 16 centres intégrés de santé et de services sociaux (CISSS), des mégastructures régionales, et 5 à Montréal. Le projet de loi 20, lui, veut améliorer l'accès des patients aux médecins en réformant leur pratique. Des pénalités financières leur seront imposées s'ils ne respectent pas un quota de patients à suivre et un nombre minimal d'heures de travail en institution. Selon le ministre de la Santé Gaétan Barrette, le projet de loi 10 devrait permettre d’économiser 220 millions de dollars par année à l'État québécois. Il estime aussi que le projet de loi 20 permettrait de prendre en charge les personnes vulnérables. Celles atteintes de troubles mentaux, en soins palliatifs et en soins de fin de vie compteront pour une vingtaine de patients réguliers, pour favoriser leur prise en charge. De l'autre côté, les fédérations de médecins et les syndicats s'opposent aux deux projets de loi. Ils critiquent la trop grande concentration des pouvoirs dans les mains du ministre. Le projet de loi 20, lui, déshumaniserait la pratique de la médecine. Les médecins seraient tentés de favoriser les patients «légers» pour atteindre leurs quotas et ne pas être pénalisés. Les fédérations et syndicats décrient aussi l'attitude de « bulldozer » de Gaétan Barrette, qui insulte les médecins et dénigre leur pratique. Questions
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