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Tribune radio de débats oratoires pour universitaires engagés! |
L'équipe gagnante!
C'est Howard Cohen et Annike Flomen (Pour) qui remportent ce vingt-et-unième débat, avec un résultat de 80,44%, contre 59,56% pour Marc-Antoine Plante et Valérie Du Sablon (Contre)! Toutes nos félicitations aux deux équipes. La lutte a été chaude! Merci à toutes les personnes qui ont pris le temps de voter!
Mise en contexteLe 26 septembre dernier, le Canada a signé le texte de L’Accord économique et commercial global (AECG) entre le Canada et l’Union européenne. Négocié derrière des portes closes depuis 5 ans, cet accord vise à libéraliser l'économie avec l'Union européenne, le deuxième partenaire économique du Canada, après les États-Unis. Ce serait l'accord le plus ambitieux depuis l'entrée en vigueur de l'ALÉNA en 1994. Non seulement les tarifs douaniers sur les produits non agricoles seraient-ils pratiquement tous éliminés, mais l'on faciliterait aussi la mobilité des travailleurs et la reconnaissance des diplômes. Sans compter l’élimination de beaucoup de procédures administratives qui font obstacle au commerce. Pour la première fois de son histoire, le Québec a activement participé aux négociations commerciales et a milité pour une clause d'exception culturelle. L'accord doit encore être ratifié par toutes les parties et devrait entrer en vigueur en 2016. Le Canada et l'Union européenne ont mené une étude conjointe en 2008 qui soutient que cet accord de libre-échange augmenterait de plus de 20% les échanges commerciaux entre les deux parties. Il générerait des retombées de 12 milliards de dollars pour le Canada, soit l'équivalent de 80 000 emplois. De ce nombre, le Québec récolterait 2,2 milliards dollars et 16 000 emplois. D'un côté, le gouvernement canadien fait la promotion de cet accord et estime qu’il ouvrira aux exportateurs le marché de l'Union européenne, le plus riche au monde avec ses 500 millions de consommateurs. Les retombées économiques seraient très importantes pour le pays et les consommateurs en bénéficieraient. Cependant, nombreux sont ceux qui s'inquiètent de certaines clauses prévues dans l'accord. L'Allemagne en particulier s'inquiète du droit des investisseurs à poursuivre les gouvernements s'ils adoptent une loi qui nuirait à leurs activités commerciales. Cette clause lierait les mains des gouvernements en matière de protection de l'environnement et de développement social, alors que ces lois seraient votées pourtant démocratiquement. L'économie européenne encore fragile fait aussi craindre une interdépendance malsaine. Questions
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