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Tribune radio de débats oratoires pour universitaires engagés! |
L'équipe gagnante!
C'est Laurianne Walker-Hanley et Anna Luiza Fernandes (Contre) qui remportent ce vingt-sixième débat, avec un résultat de 75,35%, contre 62,15% pour Philippe St-Jean et Adam Samson (Pour)! Toutes nos félicitations aux deux équipes. La lutte a été chaude! Merci à toutes les personnes qui ont pris le temps de voter!
Mise en contexteL’aire numérique a causé de profonds changements dans le monde de la culture. Toute l'industrie est touchée, que ce soit dans le domaine du cinéma, de la musique ou de l’édition. En 2014, la radio Web interactive suédoise Spotify a fait son entrée au Québec. Tout comme les sites Rdio, Songza, Google Play Music, Sony Music Unlimited, Zik.ca ou encore Xbox Music, il s’agit d’un site Internet de diffusion en continu. Ainsi, les usagers peuvent écouter des albums complets de leur choix en ligne, gratuitement. En plus des nombreuses listes musicales, des outils d'organisation et de partage ont été pensés pour faciliter l’écoute et la rendre plus interactive. En tout, plus de 20 millions de chansons sont disponibles sur Spotify et elles sont mises à jour quotidiennement. Pour les promoteurs de ce mode de consommation de produits culturels, les sites de contenu en continu seraient une solution contre le piratage. Spotify, par exemple, rencontre un succès phénoménal et rend presque inutile le téléchargement dit illégal. Contrairement aux services pirates disponibles, des sommes importantes sont réparties aux éditeurs et sociétés de gestion collectives pour qu'elles distribuent une partie des retombées aux auteurs et aux artistes-interprètes. Or de nombreux artistes critiquent cette approche. C'est le cas notamment de Taylor Swift, Radiohead, Coldplay et LaRoux. Ils estiment que ces sites ne rémunèrent pas assez les auteurs, les producteurs, les artistes et les créateurs. Même position pour Ariane Moffatt, qui craint que la culture québécoise en soit grandement affectée. Selon elle, la distribution des sommes vers les artistes manque de transparence, car ils ont un accès limité aux bénéfices tirés par ces plateformes. Questions du débat
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